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Dimanche, 6 Décembre, 2015 - 21:12Mes chers compatriotes, L’heure est grave. Le Fascisme est à nos portes. Nul ne l’a vu arriver. C’est toujours comme cela avec l’extrême droite, elle tombe du ciel, se développe par génération spontanée.
Qu’y puis-je ? Qu’y pouvais-je ? Qu’y puissè-je ? Qu’y ai-je pu ? Encore aurait-il fallu que je susse, que j’eusse su qu’il s’agissait d’elle...
Si j’eusse su, j’aurais tout fait, et même plus, pour enrayer une si fulgurante, surprenante et inattendue ascension. Désormais laissons de côté nos trahisons, nos petites querelles, fou qui fait le délicat...
Qu’importent nos reculades, nos reniements,
Qu’importent nos antagonismes de classe,
La chasse aux travailleurs, ces classes dangereuses,
La criminalisation des militants, le flicage généralisé,
Qu’importent les valeurs de gauche, si désuètes,
Qu’importent notre propension et notre intérêt à cultiver la peur de l’autre
Qu’importent nos bombardements aux quatre coins du monde.
Qu’importe l’aliénation des libertés au nom de leur défense
Qu’importent les provocations intentionnelles et mal intentionnées de Valls et Macron, si épris du CAC 40 et du Medef,
Qu’importent le mépris, la condescendance envers les petites gens,
Qu’importent l’abandon de notre souveraineté nationale, nos génuflexions devant « l’Empire », et même pire...
Oublions tout, chers compatriotes !
Faisons table-rase du passé. Soyons amnésiques. Il y a le feu à la maison et je n’y suis pour rien. Crions tous ensemble « au feu ! ». Prenez les seaux. Ne soyons pas sots. Rassemblons-nous pour nous rassembler, pour que le rassemblement rassemble ! Sacralisons « l’Union sacrée » ! Non à l’incendie ! Eteignons les flammes ! Le fascisme ne passera pas par nous !
L'Humanité 07/12/2015
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Lundi, 12 Octobre, 2015
Je ne condamne pas. Je comprends et partage la colère des travailleurs d’Air France, traités de « voyous » par un politicien aux dents si longues qu’elles cirent les parquets patronaux.
Deux chemises déchirées, fussent-elles de luxe, n’égalent pas la suppression de 2900 emplois.Ce matin, à six heures, des « meneurs » (cinq salariés, tous syndiqués à la CGT) ont été arrêtés à domicile comme de vulgaires délinquants... Jérôme Cahuzac, lui, eut droit à d’autres égards... Faut-il qu’elles aient peur les classes dominantes et leurs chiennes de garde pour aller si loin ! Depuis le début de « l’affaire Air France », leurs médias à la botte montent les « incidents » en épingle pour mieux paralyser et mater la « populace ». Celle qui, tellement exploitée, humiliée, n’en peut plus, et dont le désespoir devient parfois violent. On ne peut pas se foutre en permanence impunément de la gueule des travailleurs. Et la saignée s’accélère. Menaces sur l’APL, une loi de finances qui émane en réalité de la Troïka...Ils ont peur, les possédants, peur pour leurs dividendes, leurs profits, leurs privilèges. Il est temps de leur faire encore plus peur et de commencer à les déshabiller, à les obliger à « tomber la chemise ». Hollande, Valls et Macron ont engagé un bras de fer contre les luttes, ils peuvent s’y casser les bras. La répression, l’arrestation sans ménagement de salariés, de syndicalistes, exaspérés, est indécente, insupportable. La criminalisation de luttes justes rappelle les pires moments de notre histoire. L'Humanité du 12/10/2015
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Mardi, 8 Septembre 2015
Le capitalisme fabrique des monstres (hier Ben Laden, aujourd’hui Daech), qui lui servent ensuite à étendre sa domination, à s’accaparer les richesses mondiales, à dicter son « ordre » (devenu chaotique), à diviser et exploiter les peuples jusqu’à la dernière goutte de sang et de sueur, à prôner « l’union sacrée »...
Ces Janus sans vergogne nous jouent aujourd’hui la rengaine de la compassion, de la pitié, après avoir eux-mêmes provoqué l’effondrement de l’Etat en Afghanistan, en Syrie, en Irak, en Lybie, et la catastrophe humanitaire. Il fallait prétendument « libérer » ces pays à forte odeur de pétrole. Les satrapes qui gouvernaient ont été longtemps soutenus par la France, en sous-main ou ouvertement, en vendant à ces « imprésentables » des armes à gogo... tout en entraînant, finançant et armant également leurs oppositions, tout aussi « imprésentables ». Assez de double jeu ! A semer des monstres, on finit par récolter l’horreur. Nous y sommes !
Il a fallu le traumatisme, déclencheur médiatique et humain à la fois, une photo insupportable, pour qu’ils fassent semblant d’être sensibles à la misère du monde, et qu’ils acceptent d’entrebâiller la porte cadenassée d’une Europe Bunker. Mais où étaient-ils avant la terrible photo, malheureusement si ordinaire et révélatrice de leur monde « mondialisé » ? Ils s’en contrebalançaient et attisaient les brasiers...
On ne peut que se réjouir de la mobilisation populaire et généreuse soulevée par ce petit gamin syrien échoué, mort sur la plage... Il aurait pu être palestinien (oui, palestinien, des photos comme celle-là, il y en a eu des centaines), kurde, malien, libyen, iraquien... Les réactions à la photo ont confirmé, si besoin était, qu’il y a chez les peuples des trésors de solidarité qui ne demandent qu’à s’exprimer sans être manipulés... Ces élans humanistes ne sauraient dédouaner les Etats « occidentaux », maîtres du monde, mais géants aux pieds d’argile, de leur historique dette envers « le sud », et de leur devoir : contribuer à un nouvel ordre du monde, de partage, de justice, de paix, par simple humanité. L’humanité n’a d’avenir que solidaire.
Le président Français a fait le minimum, comme d’hab, contraint et forcé par l’opinion publique... accueillir 24 000 migrants. Il pourrait proposer à l’ex-patron d’Alcatel, à Total, de subvenir à leurs besoins... Une chose est sûre : F. Hollande ne rentrera pas dans l’histoire au « rayon » des « grands présidents », mais à celui des « petits télégraphistes » des Etats-Unis et de l’Allemagne. Ah ! « le couple franco-allemand » ! Il en a de bonnes... Ils nous jouent aujourd’hui les pleureuses hypocrites et par derrière parlent de « quotas », de « camps de rétention » hors Europe, avant que les pauvres hères ne traversent la Méditerranée ; ils parlent de « trier » les migrants économiques des politiques, comme si les deux choses n’étaient pas liées. La France de François Hollande s’apprête à bombarder chirurgicalement, au millimètre près, Daech, en épargnant évidemment la Syrie. Faux-jeton ! La France des Droits de l’Homme, abaissée comme jamais, s’apprête à s’embringuer dans un nouvel engrenage de violences, dans une logique de guerre aussi mortelle qu’inefficace. Il n’y aura des mirages que dans le ciel, à réaction, pour bombarder qui ? quoi ? avec quel mandat ?, et de nouvelles rafales de haine, enfantant de nouveaux monstres, dont on se servira pour instrumentaliser l’émotion au service toujours de la déprédation capitaliste. Si l’on n’avait pas Daech, il faudrait l’inventer !
L'HUMANITE 09/2015
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IL FAUT RESPECTER LE " NON " GREC !!!
APRES CETTE VICTOIRE SANS APPEL, LE PEUPLE GREC AURA PLUS QUE JAMAIS BESOIN DE NOTRE SOUTIEN !
LES RAPACES NE VONT PAS LÂCHER !
Pourquoi sommes - nous si timorés ???
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CONTRE LES GANGSTERS DE LA TROIKA !!!
IL FAUT ABATTRE LA FINANCE AVANT QU'ELLE NE NOUS ABATTE ! EXIGEONS LE RESPECT DE LA DEMOCRATIE, ILS EN ONT PEUR !
Francrouge.
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Je te hais Valls (deux)
Le blog de Jean Ortiz.
Chacun croyait que le matamore de Matignon avait touché le fond du cynisme et de « l’horreur politicienne »... Que nenni !
Tout fait ventre à ce « chicago-boy » à la française pour se refaire la cerise dans l’opinion. Quitte à la caresser dans le sens le plus crasseux du poil. Quitte à créer une atmosphère irrespirable. Quitte à enfanter de nouveaux monstres, utiles pour en appeler à « l’union nationale », à « l’union sacrée », et reléguer la lutte des classes, la question sociale..., livrées aux compétences de ses amis du MEDEF. Quitte à jouer avec des barils de poudre. Quitte à diviser durablement les peuples. Quitte à attiser les haines et la déshumanisation. Quitte à recevoir les encouragements intéressés de la droite. Quitte à accélérer le « génocide » des valeurs de « la gauche », à faire table rase de son patrimoine, à plonger des millions de braves gens dans la déshérence, le désespoir. Quitte à instrumentaliser des colères légitimes vers des objectifs au plus haut point dangereux.Les poubelles de l’histoire retiendront qu’un premier ministre « socialiste » s’est essayé, par calcul, à reprendre le discours fascisant de l’extrême droite sur « la guerre de civilisation », théorie développée surtout depuis le « best seller » (1997) du spécialiste américain en relations internationales Samuel Huntington, reprises par le médiocre, mais va-t-en guerre président George W. Bush, et son petit élève français, N. Sarkozy. G. Bush, le papa du liberticide « Patriot Act », qui a inspiré Manuel Valls pour sa « loi de renseignement » et de flicage généralisé... Valls serait-il un « néoconservateur » à la française ?L’amalgame (volontaire) suggéré, entre Islam et terrorisme, Islam et barbarie, n’est pas nouveau, mais n’en demeure pas moins dévastateur. Quant à l’opposition entre civilisation et barbarie, elle n’est pas nouvelle non plus dans l’histoire, la « civilisation » étant bien entendu le « monde occidental ». Elle a servi toutes les mauvaises causes, tous les satrapes, tous les impérialismes, tous les saigneurs de peuples, depuis des siècles.En réveillant « l’esprit de croisade », en jouant politiciennement sur les amalgames, les réactions viscérales, le matamore M. Valls avance et amplifie des valeurs antinomiques aux traditions humanistes et progressistes françaises. A vouloir copier Marine, il risque d’ouvrir la voie à des eaux fangeuses, et à des flots mortels pour la démocratie.Jean ORTIZ 30/06/2015
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